L’Association la Poule Gasconne et la SICA Noire d’Astarac-Bigorre ont tenu leur Assemblée Générale Annuelle le 21 septembre à Castelnau-Magnoac.
Tout commence à l’œuf et son mystère ! L’œuf qui contient la génétique si riche de la Noire d’Astarac-Bigorre. La poule et le coq plein de semence en sont les acteurs hautement respectés. Les éleveurs eux, courageux, persévérants, aux techniques d’élevage éprouvées, patrimoniaux et territoriaux dans l’esprit, veulent produire de la qualité.
Lors d’une conférence publique à Castelnau-Magnoac même, Michel Onfray en personne, il y a quelques mois ou quelques années peu importe disait en conférence, de ces éleveurs : « ils produisent des chefs-d’œuvre », chapons, poulettes, poulets, etc. Eux et d’autres qui twistent avec les produits locaux, les vrais, les « bons, propres et justes » selon Slow Food.
Ces acteurs de la filière Noire d’Astarac-Bigorre ont tenu leurs assemblées générales à Castelnau-Magnoac chez Dupont, à l’hôtel…, rebaptisé La Taulada depuis peu par un chef talentueux Matthias Huillet. Les deux structures constituantes sont l’Association Poule Gasconne (20 ans cette année) et la SICA Noire d’Astarac-Bigorre plus récente. L’une dans ses statuts de sauvegarde et développement de la race poule gasconne, l’autre missionnée à la commercialisation de la production Noire d’Astarac-Bigorre.
Les présidents respectifs ont évoqué les situations « d’énergies positives » encourageantes et aussi de signes négatifs pour beaucoup liés aux aléas conjoncturels de la grippe aviaire, de l’augmentation des prix des denrées d’élevage… Avec ou malgré cela, les bilans restent globalement positifs, les élus locaux ou partenaires institutionnels ont tour à tour relevé les valeurs territoriales gasconnes de la filière, comme pour d’autres bien présentes chez nous. Le soutien des institutions reste vital…
Cette aventure de 20 ans, de mobilisation des consciences et des énergies, partie de la récupération de quelques volailles gasconnes ou œufs chez une poignée de paysans conservateurs, est là, à la production de dizaines de milliers de volailles dites haut de gamme. Ces assemblées dopent le mental de tous les acteurs, les majeurs étant les éleveurs, ils sont responsables, organisateurs, décideurs, futuristes, libres. Le sens de leur métier se mesure par la force, la noblesse, la fierté dans leurs actes journaliers, leurs visions collectives, futuristes. A vos chefs-d’œuvre mesdames et messieurs !
